Semi-conducteurs : 91 % des responsables informatiques affectés par la pénurie
Pénurie de talents
Etonnamment, 61 % des responsables informatiques pensent que les défis internes sont le principal obstacle à la modernisation de l’informatique, suivis par les problèmes de sécurité et de confidentialité des données, les priorités concurrentes et les coûts initiaux. « Les dirigeants doivent réfléchir de manière holistique à l’écosystème informatique et à la manière dont la transformation numérique et la modernisation de l’informatique vont de pair. Avec des ressources limitées, l’accent a été mis sur le renforcement de la résilience plutôt que sur le retour à l’innovation », estime Matt Jackson, vice-président de l’innovation numérique chez Insight. « C’est aussi le bon moment pour les chefs d’entreprise de planifier l’avenir. Ils ont l’occasion de réenvisager ce à quoi leurs activités ressembleront à l’avenir, et les résultats suggèrent qu’ils commencent à s’y pencher davantage. »
Près de 80 % des responsables informatiques interrogés dans le cadre de cette étude pensent que les départements informatiques ont déjà relevé le nouveau défi de la cybersécurité depuis février 2020. Interrogés sur les « plus grandes menaces perçues », 62 % des répondants mentionnent les améliorations des produits ou services des concurrents, tandis que plus de la moitié citent les perturbateurs innovants du marché. Beaucoup pointent également du doigt la pénurie de talents informatiques, et 52 % répondent que leur équipe souffre de l’attrition des employés. Plus de 44 % estiment qu’il y a un manque de compétences et de talents en raison des exigences du marché.
Presque toutes les personnes interrogées le long de cette étude indiquent vouloir s’appuyer sur des tiers afin de gérer « la profondeur des impératifs commerciaux détenus par l’informatique ». Près de 90 % des interrogés prévoient de confier davantage de projets à des tiers au cours de l’année prochaine. En réponse aux problèmes de la chaîne d’approvisionnement informatique, 44 % d’entre eux prévoient de « transférer les exigences de traitement des applications vers le cloud afin de réduire l’impact des perturbations de la chaîne d’approvisionnement informatique ».